La gestion du bruit et la qualité de l’air

Responsable de 48 000 morts par an en France, l’air est une problématique sanitaire, économique et politique incontournable, mais aussi une attente sociétale de plus en plus prégnante.
La restauration de la qualité de l’air apparaît comme un enjeu très fort pour le Douaisis où l’on observe des pics de pollution mais aussi une exposition chronique à un air de piètre qualité. L’Adhésion de Coeur d’Ostrevent Agglo à ATMO Hauts de France en 2018 démontre son engagement dans le domaine de la santé environnementale et son soutien à la surveillance de la qualité de l’air sur son territoire. Les enjeux sanitaires liés à la qualité de l’air sont peu dissociables des enjeux énergétiques et climatiques, mais aussi des politiques d’aménagement du territoire d’urbanisme, de mobilité, etc. La problématique de la qualité de l’air nécessite en cela une mobilisation de tous. Une approche transversale est donc à renforcer pour que les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de déplacements, etc. tiennent compte de façon conjointe des enjeux liés à l’air, au climat et à l’énergie.
Une cible prioritaire : La qualité de l’air dans les établissements publics
Dans les bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, meubles, appareils de chauffage, produits d’entretien, matériels utilisés pour des activités (colles, encres, peintures, feutres, etc.).
Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut favoriser l’émergence de symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, une irritation des yeux, du nez, de la gorge ou de la peau, des vertiges, des manifestations allergiques ou de l’asthme.
Une bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment a, au contraire, un effet positif démontré sur la diminution du taux d’absentéisme, le bien-être des occupants et l’apprentissage des enfants.
Aussi Cœur d’Ostrevent Agglo a sollicité ATMO HDF afin d’accompagner les communes volontaires pour améliorer la QAI dans les écoles dans le cadre du programme aère toi.
La directive n°2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement a pour objet de prévenir ou de réduire les effets nocifs de l’exposition au bruit dans l’environnement. Cet objectif se décline en trois actions :
- l’évaluation de l’exposition au bruit des populations ;
- une information des populations sur ce niveau d’exposition et les effets du bruit ;
- la mise en œuvre de politiques visant à réduire le niveau d’exposition et à préserver les zones de calme.
La directive impose aux agglomérations de plus de 100 000 habitants :
- la réalisation de cartes d’exposition au bruit . Ces cartes retranscrivent les niveaux sonores selon leur source. Le croisement avec la démographie permet de situer les populations exposées. L’État doit, pour sa part, cartographier les grandes infrastructures (routes, aérodromes, voies ferrées).
- l’adoption de plans d’actions en matière de prévention et de réduction du bruit dans l’environnement.
- 14 communes de Coeur d’Ostrevent Agglo ont réalisé des Cartes de Bruit et des Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) :
Auberchicourt, Bruille-lez-Marchiennes, Somain, Aniche, Rieulay, Masny, Hornaing, Fenain, Erre, Emerchicourt, Ecaillon, Montigny-en-Ostrevent, Pecquencourt, Lewarde
Vous pouvez vous rapprocher des communes pour consulter les Cartes de Bruit et les PPBE.
Centre d’information sur le Bruit :
Le CidB est une association loi 1901 créée en 1978 et reconnue d’utilité publique depuis 2007. Il met en œuvre différents types d’actions pour faciliter la prise en compte du bruit et de ses effets sur l’Homme dans son environnement, à son domicile, au travail, à l’école, dans ses loisirs…