Un environnement favorable à la santé

Cœur d’Ostrevent a participé à l’élaboration d’un schéma de santé. Celui-ci se base sur le constat que l’état de santé de la population du territoire est particulièrement dégradé, tout comme à l’échelle plus vaste du Bassin Minier.

environnement favorable à la santé

Un des axes stratégiques de ce schéma de santé est de développer un environnement favorable à la santé c’est à dire qui exerce une influence positive sur l’état de santé des individus, en facilitant les choix bénéfiques à la santé.

Les objectifs suivants ont été identifiés :

  • Contribuer à la réduction des pollutions (air, eau, sols)
  • Intégrer les préoccupations de santé publique dans les projets urbains pour construire une ville qui favorise le bien-être des habitants
  • Améliorer l’accessibilité aux services et professionnels : développement de la mobilité (y compris pour les PMR) et renforcement de la proximité, amélioration de l’accessibilité vers les équipements et les commerces du quotidien, favoriser l’usage des modes actifs pour les déplacements du quotidien
  • Renforcer la lutte contre l’habitat insalubre/indigne et favoriser l’accès au logement adapté
  • Améliorer l’alimentation en termes de sécurité, de qualité et d’accès
  • Renforcer la cohésion sociale à travers la mise en place d’espaces ou d’évènements qui favorisent l’interaction entre les usagers du territoire

Cette thématique est également prioritaire dans l’élaboration en cours du Contrat Local de Santé

Les perturbateurs endocriniens

La Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent a été la première intercommunalité française à s’engager dans la démarche « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens (PE) » parce qu’il s’est avéré que ces derniers ont une incidence sur les maladies chroniques. Pour améliorer votre environnement, suivez nos conseils pour éviter les PE dans votre vie quotidienne…

Non aux PE dans mon assiette !

L’alimentation est la source d’exposition principale aux PE. Pour éviter leur ingestion, bannissez les emballages en plastique portant les mentions n°7 ou PC (polycarbonate), n°3 ou PVC (Polychlorure de vinyle), n°6 ou PS (Polystyrène) les conserves, les canettes et la vaisselle en plastique. Pour les autres contenants en plastique, ne les mettez jamais au four à micro-ondes, car la chaleur favorise la migration des composants. Supprimez également vos poêles et moules avec revêtement Teflon (PTFE, PFOA) Alternatives pour le conditionnement ou la cuisson : verre, inox, grès, céramique, terre cuite, fonte émaillée ou fer.

Autre conseil, ne réutilisez jamais vos bouteilles en plastique. Celles-ci sont conçues pour être à usage unique et le plastique usé rejette davantage ses additifs.

Je protège mon intérieur

L’astuce la plus simple pour garder un air sain est d’aérer son logement et de dépoussiérer régulièrement avec un linge humide. Le mieux : ouvrez vos fenêtres en grand entre 5 et 15 minutes, le matin au réveil et/ou le soir après 22h, l’air extérieur est alors moins pollué. Pour faire le ménage chez vous, préférez la simplicité :  Les produits naturels comme la cire d’abeille, le vinaigre blanc, le jus de citron et le bicarbonate de soude sont également des solutions aux produits détergents !

Aussi, même s’ils peuvent être agréables, éviter les parfums d’intérieur, les bougies parfumées ou les diffuseurs électriques. Ceux-ci sont issus de la pétrochimie et contiennent des produits nocifs dont de nombreux allergènes. Il est possible de parfumer son intérieur avec des huiles essentielles pures, à utiliser néanmoins avec précaution. Évitez l’utilisation de produits pulvérisés qui provoquent la formation de microparticules qui peuvent être irritatives pour le nez et les poumons.

Je limite les cosmétiques

Mettre du parfum, du vernis ou du maquillage chaque jour favorise la contamination. Préférez les produits dont un label garantit l’absence de phtalates comme les cosmétiques bio.

Question pratique, voici les ingrédients à éviter : phtalates (DEP, DOP, DINP,…), triclosan, muscs synthétiques (souvent notés « fragrances »), parabènes, phénoxyéthanol, BHA et benzophénone.

Pour plus d’informations, téléchargez l’application Quelcosmetic

J’aime mon enfant, je prends mes précautions

Dès la grossesse, adoptez les bons gestes et utilisez le moins possible de produits cosmétiques et de lotions !

Le biberon peut constituer un danger, l’enfant étant en contact direct et prolongé avec l’objet. Il convient donc d’éviter les biberons en plastique et préférer ceux en verre. Si vous avez recours à un biberon en plastique, veillez au moins à ce que le plastique ne soit pas abîmé et évitez de le chauffer. Pour les tétines, choisissez plutôt celles en silicone ou en latex naturel et préférez les couches lavables en fibre de bambou ou les couches jetables sans produits chimiques. Enfin, bannissez les jouets en PVC et gadgets parfumés.

50 kg de végétaux brûlés émet autant de poussières que : • 5 900 km parcourus par une voiture diesel récente ou , soit 300 trajets aller-retour vers une déchèterie ou 18 400km parcourus par une voiture essence récente, soit 920 trajets aller-retour vers une déchèterie (base : trajet de 20km)
• 3 semaines de chauffage au bois d’un pavillon avec une chaudière bois performante
La qualité de l'air

Responsable de 48 000 morts par an en France, l’air est une problématique sanitaire, économique et politique incontournable, mais aussi une attente sociétale de plus en plus prégnante.

La restauration de la qualité de l’air apparaît comme un enjeu très fort pour le Douaisis où l’on observe des pics de pollution mais aussi une exposition chronique à un air de piètre qualité. L’Adhésion de Coeur d’Ostrevent à ATMO Hauts de France en 2018 démontre son engagement dans le domaine de la santé environnementale et son soutien à la surveillance de la qualité de l’air sur son territoire. Les enjeux sanitaires liés à la qualité de l’air sont peu dissociables des enjeux énergétiques et climatiques, mais aussi des politiques d’aménagement du territoire d’urbanisme, de mobilité, etc. La problématique de la qualité de l’air nécessite en cela une mobilisation de tous. Une approche transversale est donc à renforcer pour que les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de déplacements, etc. tiennent compte de façon conjointe des enjeux liés à l’air, au climat et à l’énergie.

Une cible prioritaire : La qualité de l’air dans les établissements publics

Dans les bâtiments, les sources d’émissions de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, meubles, appareils de chauffage, produits d’entretien, matériels utilisés pour des activités (colles, encres, peintures, feutres, etc.).

Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut favoriser l’émergence de symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, une irritation des yeux, du nez, de la gorge ou de la peau, des vertiges, des manifestations allergiques ou de l’asthme.

Une bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment a, au contraire, un effet positif démontré sur la diminution du taux d’absentéisme, le bien-être des occupants et l’apprentissage des enfants.

Aussi Cœur d’Ostrevent a sollicité ATMO HDF afin d’accompagner les communes volontaires pour améliorer la QAI dans les écoles dans le cadre du programme aère toi.

La gestion du bruit

La directive n°2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement a pour objet  de prévenir ou de réduire les effets nocifs de l’exposition au bruit dans l’environnement. Cet objectif se décline en trois actions :

  • l’évaluation de l’exposition au bruit des populations ;
  • une information des populations sur ce niveau d’exposition et les effets du bruit ;
  • la mise en œuvre de politiques visant à réduire le niveau d’exposition et à préserver les zones de calme.

La directive impose aux agglomérations de plus de 100 000 habitants :

  • la réalisation de cartes d’exposition au bruit . Ces cartes retranscrivent les niveaux sonores selon leur source. Le croisement avec la démographie permet de situer les populations exposées. L’État doit, pour sa part, cartographier les grandes infrastructures (routes, aérodromes, voies ferrées).
  • l’adoption de plans d’actions en matière de prévention et de réduction du bruit dans l’environnement.

14 communes  de Coeur d’Ostrevent ont réalisé des Cartes de Bruit et des Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)  :

  • Auberchicourt, Bruille-lez-Marchiennes, Somain, Aniche, Rieulay, Masny, Hornaing, Fenain, Erre, Emerchicourt, Ecaillon, Montigny-en-Ostrevent, Pecquencourt, Lewarde

Vous pouvez vous rapprocher des communes pour consulter les Cartes de Bruit et les PPBE.

Centre d’information sur le Bruit  :

Le CidB est une association loi 1901 créée en 1978 et reconnue d’utilité publique depuis 2007. Il met en œuvre différents types d’actions pour faciliter la prise en compte du bruit et de ses effets sur l’Homme dans son environnement, à son domicile, au travail, à l’école, dans ses loisirs…

Découvrir le site autour du Bruit

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